Contrer et dénoncer l’homophobie et la transphobie

By |2023-05-02T23:02:34-07:00mai 31, 2021|SOGI / OSIG|

Avant 1969 au Canada, les relations homosexuelles étaient considérées comme un crime pouvant mener à l’emprisonnement. Encore aujourd’hui, certains pays et états dans le monde considèrent l’homosexualité comme un crime. 

Malgré les progrès, il reste encore beaucoup de travail à faire pour assurer l’équité. C’est pourquoi la lutte contre l’homophobie et la transphobie doit continuer. 

Le 17 mai est la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Cette journée fait appel à la solidarité et à l’action, tout en reconnaissant l’inégalité, l’injustice, la discrimination et la violence subie par la communauté 2SLGBTQIA+.  

L’éducation est essentielle pour bâtir une société inclusive et éviter de répéter les erreurs du passé.

Survol historique en quelques dates…

1969 – L’homosexualité n’est plus considérée comme un crime au Canada selon le code criminel.  

1973 – L’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale en Amérique du Nord. 

1978 – La loi sur l’immigration canadienne n’interdit plus les personnes homosexuelles à venir au pays.  

1981 – Vancouver autorise sa première Pride Parade.  

1990 – L’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé. 

1995 – La Cour suprême du Canada interdit que l’orientation sexuelle soit un motif de discrimination en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.   

2005 – Le Canada permet le mariage entre personnes de même sexe (4e pays au monde).  

2017 – Modification de la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel pour protéger les personnes trans ou à genre variable contre la discrimination, le harcèlement et la violence. 

Les préjugés et les stéréotypes liés au genre et à la sexualité sont à l’origine des manifestations de l’homophobie et de la transphobie.

L’homophobie regroupe les attitudes négatives à l’égard des personnes en fonction de leur orientation sexuelle réelle ou perçue. D’autres termes existent pour représenter la discrimination vécue notamment par les personnes bisexuelles (biphobie) et pansexuelles (panphobie).

La transphobie regroupe les attitudes négatives pouvant mener à la discrimination à l’égard des personnes trans, non-binaires et de genres créatifs.

L’homophobie et de la transphobie peuvent mener à la discrimination (rejet, mépris, haine, etc.) et même à la violence. Les moqueries, les commentaires stéréotypés, les « blagues », les regards, les insinuations à tendance homophobes et transphobes occasionnent des conséquences sérieuses et peuvent engendrer une réelle souffrance chez les personnes ciblées.

La cyberhomophobie et la cybertransphobie se résument à la publication en ligne d’attitudes négatives à l’égard de la diversité sexuelle et de genre.

Les personnes 2SLGBTQIA+ sont encore trop souvent la cible de discours haineux en ligne, qui peuvent blesser, humilier, menacer la sécurité, déshumaniser et isoler les personnes ciblées.     

SOLUTIONS À LA CYBERHOMOPHOBIE ET CYBERTRANSPHOBIE : 

  • Signaler le contenu ou son auteur à la plateforme en ligne 
  • Masquer ou supprimer les commentaires lorsque possible 
  • Bloquer l’auteur du commentaire 
  • Répondre au commentaire si désiré (pas une obligation) pour dénoncer les propos 
  • Porter plainte dans le cas de menaces ou de harcèlement 

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On parle de
 cyberintimidation lorsqu’une personne devient la cible d’attitudes négatives en ligne.

SOLUTIONS À LA CYBERINTIMIDATION : 

  • Garder des preuves de la cyberintimidation (capture d’écran ou imprimer)
  • Quitter la conversation 
  • Bloquer et supprimer la personne qui intimide
  • Régler tes paramètres de confidentialité
  • En parler à une personne adulte de confiance  
  • Signaler l’incident à la direction de l’école et/ou à la police)

Pour en savoir plus, consulte l’article Prévenir et contrer l’intimidation et la cyberintimidation.

Si tu es la cible ou témoin d’attitudes homophobes ou transphobes, c’est important d’en parler et d’assurer ta sécurité.

Le Gouvernement de la Colombie-Britannique propose des services d’aide confidentiels pour les jeunes qui sont témoin ou qui subissent de la discrimination ou de l’intimidation :  

  • Si c’est une urgence et que la sécurité d’une personne est menacée, contacte le 911
  • Parles-en avec une personne adulte de confiance ou contacte un service d’aide
  • Signale la situation à ton école (ex : personnel enseignant, conseillère, APS, direction) 

Tu ne te sens pas à l’aise d’en parler à un membre du personnel scolaire ? Tu peux envoyer un message confidentiel à ton école en utilisant l’outil erase |Report It 

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Services d’aide

Pour connaitre les services d’aide disponibles dans ta région et partout à travers la Colombie-Britannique, consulte la page Services – Communautés 2SLGBTQIA+.

Voici quelques ressources qui abordent la lutte contre l’homophobie et la transphobie :  

  • Violence en ligne (Fondation Émergence) : Information au sujet de la violence en ligne.  

D’autres ressources se trouvent dans le Répertoire des ressources SOGI.   

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