
Avant 1969 au Canada, les relations homosexuelles étaient considérées comme un crime pouvant mener à l’emprisonnement. Encore aujourd’hui, certains pays et états dans le monde considèrent l’homosexualité comme un crime.
Malgré les progrès, il reste encore beaucoup de travail à faire pour assurer l’équité. C’est pourquoi la lutte contre l’homophobie et la transphobie doit continuer.
Le 17 mai est la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Cette journée fait appel à la solidarité et à l’action, tout en reconnaissant l’inégalité, l’injustice, la discrimination et la violence subie par la communauté 2SLGBTQIA+.
L’éducation est essentielle pour bâtir une société inclusive et éviter de répéter les erreurs du passé.
Survol historique en quelques dates…
1969 – L’homosexualité n’est plus considérée comme un crime au Canada selon le code criminel.
1973 – L’homosexualité n’est plus considérée comme une maladie mentale en Amérique du Nord.
1978 – La loi sur l’immigration canadienne n’interdit plus les personnes homosexuelles à venir au pays.
1981 – Vancouver autorise sa première Pride Parade.
1990 – L’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé.
1995 – La Cour suprême du Canada interdit que l’orientation sexuelle soit un motif de discrimination en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés.
2005 – Le Canada permet le mariage entre personnes de même sexe (4e pays au monde).
2017 – Modification de la Loi canadienne sur les droits de la personne et le Code criminel pour protéger les personnes trans ou à genre variable contre la discrimination, le harcèlement et la violence.
Les préjugés et les stéréotypes liés au genre et à la sexualité sont à l’origine des manifestations de l’homophobie et de la transphobie.
L’homophobie regroupe les attitudes négatives à l’égard des personnes en fonction de leur orientation sexuelle réelle ou perçue. D’autres termes existent pour représenter la discrimination vécue notamment par les personnes bisexuelles (biphobie) et pansexuelles (panphobie).
La transphobie regroupe les attitudes négatives pouvant mener à la discrimination à l’égard des personnes trans, non-binaires et de genres créatifs.
L’homophobie et de la transphobie peuvent mener à la discrimination (rejet, mépris, haine, etc.) et même à la violence. Les moqueries, les commentaires stéréotypés, les « blagues », les regards, les insinuations à tendance homophobes et transphobes occasionnent des conséquences sérieuses et peuvent engendrer une réelle souffrance chez les personnes ciblées.